J'en ai déjà parlé mais ma maman est malade.
Gravement malade, de ces maladies qui vous tuent.
Hier elle avait rendez vous chez l'oncologue et j'ai réussit a dégager du temps pour y aller avec elle et mon papa.
L'IRM n'était pas mauvais mais bon maman a eut des corticoides il n'y a pas longtemps donc l'IRM était quelque peu faussé.
Après lui avoir décris l'évolution de maman (incontinence urinaire, difficulté à se déplacer, paralysie partielle...) il semblait en pleine réflexion.
Et nous a expliqué qu'un nouveau traitement était possible : du campto avastin.
A priori simplement une chimio de plus.
Simplement, pas tant que ça lorsque l'on se penche dur les coûts financier d'un tel traitement.
Et puis il nous a dit que c'était lourd de conséquences ce traitement.
Papa et maman sont sortis du bureau et moins j'ai traîné un peu pour demandé à l'oncologue ce que signifiait "lourd de conséquence", il m'a dit que cela représentait 6 mois de vie.
Mes parents sont partis, moi j'ai été rejoindre monsieur nouveau mec puisque les enfants étaient chez leur père.
En arrivant, il m'a demandé des nouvelles, je lui ait tout expliqué d'un air détaché un peu blasé.
Lui expliquant que nous ça faisait 14 mois qu'on baignait dans cette maladie.
Mais c'est pas vrai, on n'est pas prèt a entendre que l'on va perdre sa maman dans 6 mois. Qu'il faudra apprendre a faire sa vie sans.
J'ai pleuré comme ça sans aucune raison a part celle de comprendre que 6 mois c'est juste 182 jours c'est rien quoi...
Je hais monsieur EX. Il devrait être a mes cotés, il a connu maman quand elle n'était pas malade, il a connu les soins intensifs. Je lui en veut de me laisser seule face à tout cela. Pourtant, il n'était pas d'un grand soutien puisque plus intéressé par ces potes mais pourtant je lui en veux parce qu'il faut un responsable a ma douleur et ça sera lui plutôt que ma maman.
On n'est pas prèt a vivre cela moi je l'aime ma maman et elle me manque j'aimerais tellement partager ma vie avec elle mais je ne lui parle de rien car je ne veux pas l'inquiéter.
On n'est jamais près a se faire imputer un pied, ces racines, sa petite maman.